Les enjeux paysagers liés à l’eau

publié le 15 janvier 2019 (modifié le 14 juin 2019)

Le département a hérité son nom de sa situation au contact de deux bassins fluviaux : la Loire à l’Ouest et la Saône à l’Est. L’eau a été depuis longtemps aménagée car indispensable aux activités humaines : creusement de canaux, aménagement de ports, création d’étangs, drainage et assainissement des terres marécageuses (Bresse et Vallée de la Saône). Avec le déclin du transport fluvial, l’eau a un temps été délaissée. Mais aujourd’hui la présence de l’eau est de nouveau vécue comme un atout : pour le cadre de vie des habitants, pour les activités de loisir et de tourisme qui lui sont associées. Mettre en valeur la présence de l’eau dans le paysage relève de nouveau d’une logique de valorisation du territoire.

  Affirmer la présence des vallées

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Sommant


Maintenir la lisibilité des vallées et des vallons

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Maintenir la lisibilité des vallées et des vallons

La présence de l’eau, parfois discrète, se laisse deviner grâce aux reliefs des vallées. Dans les paysages ondulés des collines bocagères, des côtes viticoles ou des grandes cultures des terrasses, les vallées plus importantes (Loire, Saône, Arroux, Dheune…) constituent un événement. Ces reliefs orientent les vues dans l’axe de la vallée le couloir tandis que les versants forment des belvédères offrant de larges panoramas. Ces directions dans le paysage sont tributaires du maintien des ouvertures agricoles sur les versants ou depuis les fonds. La perception des vallons et des vallées depuis les crêtes est importante car elle en révèle l’existence. Ces vallées sont également des guides pour les routes les suivant en crête, dans les fonds ou en léger balcon en pied de coteau, dont la mise en valeur est nécessaire. Dans les grandes vallées, l’échelle est bien différente, l’étendue des vues est en recherche de repères. Il est donc essentiel de pouvoir se situer dans le large fond avec comme référent les coteaux qui la cadrent. L’enjeu est donc de favoriser la perception et la lecture du relief, tant depuis les hauts (belvédère) que dans le fond des vallées.

Pistes d’actions envisageables :
- Conserver les vues sur la vallée depuis les hauts.
- Maintenir des vues transversales à la vallée (covisibilité des versants).
- Conserver des vues sur le cours d’eau depuis les coteaux et les routes.
- Encourager une bonne gestion des pieds de coteaux. Eviter une trop grande fermeture des versants.
- Maîtriser l’urbanisation des lieux sensibles en belvédère.
- Gérer les points de basculement pour les rendre bien perceptibles.
- Ouvrir des vues sur la vallée depuis les routes. Mettre en valeur des points de vue sur la vallée depuis les coteaux.
- Gérer et entretenir la ripisylve qui signale le passage de l’eau.
- Mettre en scène les situations particulières (falaises, verrous rocheux, confluences) en limitant la végétation pour les rendre visibles.
- Maintenir les vues depuis les points en belvédère.



Eviter la fermeture des fonds de vallées

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Eviter la fermeture des fonds de vallées

La perception du fond de la vallée joue un grand rôle dans la qualité du paysage. La clarté et la lisibilité de son organisation permettent de mettre en valeur le coteau et de se repérer. La lisibilité du cours d’eau, soulignée par la ripisylve, participe à une bonne lecture des lieux. Plus les vallées sont encaissées et intimes plus la vigilance doit être grande pour lutter contre son cloisonnement par la végétation arborée. La présence de prairies dans les fonds permet de garder une certaine ouverture, créant ainsi des continuités au fil de la vallée. La gestion des bas de coteaux participe également à la perception positive des couloirs des vallées en évitant la descente des boisements. Il est nécessaire de réfléchir également à la place des peupleraies et à leur gestion. De nombreuses routes des fonds qui donnent à voir les vallées, méritent une attention particulière pour leur mise en valeur. Un équilibre est à trouver entre la végétation arborée, les ouvertures agricoles des fonds et la présence de l’eau. Les fonds de vallons forment également un atout important pour la politique Trame verte et bleue de part leur rôle écologique.

Pistes d’actions envisageables :
- Maintenir les espaces agricoles dans les fonds de vallons.
- Restaurer la continuité des ouvertures agricoles dans le fond de vallée. Remettre en contact les petites ouvertures proches.
- Eviter la fermeture des fonds de vallées par les boisements et les friches.
- Réfléchir le développement des peupleraies vis-à-vis de l’échelle du vallon ou de la vallée, au regard de leur impact visuel. Éloigner les peupleraies des abords immédiats des bourgs.
- Gérer les ripisylves et maintenir leur présence.
- Conserver un minimum d’espaces enherbés et une végétation liée au passage de l’eau dans les fonds de vallons.
- Donner à voir le cours d’eau, ouvrir la végétation aux abords des ponts.
- Ouvrir des vues depuis les routes suivant les fonds de vallée.
- Pérenniser l’ouverture des prairies sur certains bas de versants qui se boisent ou s’enfrichent.
- Limiter la descente des boisements vers le fond de vallée. Eviter toute plantation forestière sur les prés dans les fonds.
- Maintenir les espaces de divagation de la Loire et du Doubs et leurs paysages particuliers : grèves, falaise d’érosion, bras morts…
- Gérer la végétation des abords des sablières qui referme trop les vues.



  Voir et accéder à la rivière

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Bourbon-Lancy

Retrouver les accès à l’eau

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Retrouver les accès à l’eau

L’eau a un fort pouvoir attractif. C’est souvent l’un des premiers éléments du paysage cité par les habitants ou les élus, et identifié comme une richesse avec une dimension symbolique. C’est le lieu de nombreuses activités de détente (promenade, pêche, navigation). Pour reconnaître l’importance des cours d’eau, les voir, les côtoyer et les entretenir, il faut y avoir accès. Aujourd’hui, l’accès au cours d’eau n’est pas toujours possible en raison de la privatisation des berges ou d’une fermeture des abords par la végétation. Les chemins publics longeant la berge sont rares sauf le long des rivières navigables. Un travail sur la maîtrise foncière publique des abords de certains cours d’eau pourrait être engagé pour favoriser l’aménagement de chemins et la mise en valeur du patrimoine (moulin, ports, quais). Ces chemins peuvent également permettre de faciliter l’entretien des berges et de la ripisylve.

Pistes d’actions envisageables :
- Retrouver des emprises publiques au bord de l’eau (achat, préemption).
- Mettre en place des conventions de passage avec les gestionnaires des parcelles jouxtant l’eau.
- Rétablir des chemins longeant les berges sur de longs linéaires.
- Ouvrir et entretenir des accès ponctuels à l’eau.
- Tirer parti des digues pour cheminer ou mettre en scène la présence de l’eau.
- Prévoir des circulations douces en relation avec les cours d’eau. Utiliser l’eau comme vecteur de visite (circuits, navigation).
- Restaurer le patrimoine lié à la navigation ou la maîtrise de l’eau : moulins, pont, quai, port. Mettre en valeur les petits ouvrages autour de l’eau.



Mettre en valeur les ouvrages et leurs abords

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Mettre en valeur les ouvrages et leurs abords

Autour des franchissements de l’eau il se passe toujours un évènement. Les ponts constituent un moyen de découverte privilégié de l’eau. Tout d’un coup la perspective de la rivière apparaît, offrant la vision sur un autre monde. Le pont constitue aussi de loin un signal, et depuis les berges sa silhouette allie la prouesse technique et parfois une certaine majesté. Sa qualité architecturale et l’aménagement de ses abords comptent pour beaucoup dans la qualité des lieux. Le pont peut aussi donner l’occasion de s’arrêter et d’accéder à l’eau. A travers la Saône-et-Loire, les ouvrages d’art expriment une diversité architecturale remarquable qui mérite d’être mise en valeur au fil des itinéraires.

Pistes d’actions envisageables :
- Faire attention à l’architecture des nouveaux ouvrages d’art. Restaurer les ponts anciens. Harmoniser les aménagements avec les matériaux du pont.
- Eviter le fleurissement excessif des garde-corps du pont qui finit par masquer la rivière.
- Mettre en valeur la perspective de l’axe du pont. Dégager et révéler la silhouette du pont. Éloigner les peupleraies des abords immédiats des ouvrages.
- Gérer la végétation pour ouvrir des vues sur l’eau depuis les ponts. Mettre en valeur les vues sur la rivière depuis le pont.
- Apporter une attention particulière à l’aménagement des abords. Assurer un entretien suivi des accotements.
- Proposer des accès à l’eau depuis les ponts. Connecter le pont à son environnement : accès piéton, liaison avec les berges…



  Mettre en valeur l’eau dans les bourgs

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Mâcon

Révéler les sites urbains au bord de l’eau

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Révéler les sites urbains au bord de l’eau

Dans le département de la Saône-et-Loire, l’urbanisation compose de multiples façons avec l’eau. L’histoire des villes, des bourgs et des villages souligne une origine bien souvent liée à cette ressource (eau potable, force hydraulique, voie de transport), signale une position stratégique (éperon, point de passage), ou encore montre une maitrise de l’eau à des fins agricoles (vivier, rigoles, étang). Le rapport des sites urbains avec la rivière a toujours eu une grande importance. La logique d’implantation des constructions a composé avec la rivière et la topographie de la vallée. Certains fronts urbains majestueux en témoignent (Chalon-sur-Saône, Mâcon, Tournus), tout comme des bourgs traversés de canaux et rivières (Charolles, Paray-le-Monial). La présence de l’eau constitue un atout indéniable et prisé. L’enjeu est de mettre en valeur la composition de la ville avec la rivière. Cela peut s’appuyer sur sa dimension historique, qui mérite d’être prise en compte et valorisée pour que perdure sa lisibilité dans le paysage. Cela peut faire appel à de nouveaux aménagements pour mettre en valeur l’eau à proximité.

Quelques pistes d’actions envisageables :
- Révéler le lien historique du bourg ou de la ville avec le cours d’eau.
- Clarifier la lisibilité du site urbain d’origine : fond de vallée, pied de coteau, confluence, verrou…
- Eviter les développements urbains venant anéantir la perception du site d’origine de la ville.
- Gérer la végétation pour mieux voir l’eau et les fronts bâtis.
- Retrouver des emprises publiques le long des cours d’eau. Favoriser l’accès à l’eau.
- Retrouver des plages sur la rivière dans des conditions de sécurité maitrisées.
- Mettre en valeur le cours d’eau comme un élément fédérateur dans la traversée du bourg.
- Utiliser l’eau comme un lien entre les quartiers dans les villes importantes (voies piétonnes et cyclables).
- Aménager des espaces publics le long des cours d’eau : quai, allée, escalier, esplanade, rue…
- Aménager les belvédères sur la vallée et la rivière.
- Mettre en scène la façade urbaine le long de la rivière.
- Orienter les opérations urbaines en tournant les façades vers le cours d’eau.
- Soigner les limites des parcelles privées en contact avec les cours d’eau.



Valoriser le patrimoine lié à l’eau

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Valoriser le patrimoine lié à l’eau

A une autre échelle, de nombreux éléments, liés à la présence de l’eau, apportent une qualité au paysage des bourgs. Ils méritent d’être mis en valeur dans la composition de la ville et des espaces publics : lavoir, petit ouvrage d’art, port, pont, puits, fontaine, moulin, quai… Leur présence raconte les anciens usages de l’eau, la met en scène ou bien signale son passage. Ces éléments souffrent parfois de délabrement ou d’opérations d’aménagement qui en banalisent leur charme. L’enjeu est de les remettre à jour et de les conforter pour qu’ils continuent à participer à la qualité des lieux.

Pistes d’actions envisageables :
- Préserver les éléments patrimoniaux, mais aussi leurs abords.
- Conserver un vocabulaire d’aménagement simple et à l’échelle du site tout au long du cours d’eau : matériaux des parapets, margelles, signalétique, escaliers, ponceau, plantations, mails…
- Soigner les abords des ponts et leur architecture.
- Améliorer la qualité paysagère les équipements plus récents en bord de rivière (station d’épuration, vannes, ouvrages hydrauliques au pied des ponts, barrage…) dont la qualité n’est que rarement à la hauteur du patrimoine hydraulique hérité.



  Valoriser le canal

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Ciry-le-Noble

Valoriser et mettre en scène le paysage du canal

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Valoriser et mettre en scène le paysage du canal

De Chalon-sur-Saône à Digoin, le canal du Centre traverse une grande diversité de paysages tant rural (terrasses de la Saône, bocage du Charolais…) qu’urbain (Bassin Minier, Digoin, Paray-le-Monial, Chagny…). Cette variété contribue à l’attrait de son parcours depuis les berges et sur l’eau. La qualité des vues (vues lointaines, perspective du canal, perception des abords directs) constitue un atout primordial. L’intérêt est d’offrir depuis le canal une perception des points forts et de la richesse des paysages traversés. Depuis l’extérieur, le fait de le voir, accompagné par endroit d’un alignement d’arbres majestueux, participe à l’attractivité des lieux. Cette voie d’eau, ses pistes cyclables ou ses chemins qui innervent le département constituent une opportunité inestimable de découverte. Son attrait tient également à la gestion de la végétation et à un aménagement soigné de ses abords et de ses équipements (port, chemin de halage, écluse, pont…).

Pistes d’actions envisageables :
- Ouvrir les vues depuis le canal sur les événements qui jalonnent le parcours : relief, silhouette des bourgs, château, rivière, écluse…,
- Dégager des vues sur le canal depuis les routes, les villages et le paysage environnant. Éloigner les grandes peupleraies des abords immédiats du canal surtout près des ouvrages.
- Maîtriser l’urbanisation aux abords du canal. Etre exigeant sur la qualité architecturale et paysagère des constructions qui le jouxtent.
- Utiliser le canal comme un lien fédérateur du renouvellement urbain.
- Qualifier et donner un usage aux abords urbains du canal.
- Mettre en valeur les événements et les séquences qui jalonnent son parcours.
- Mettre en valeur les endroits en belvédère donnant à voir le canal : ouverture dans la végétation, accès…
- Gérer et renouveler les alignements d’arbres qui révèlent le tracé du canal dans le paysage, qui ajoutent à la qualité du parcours et mettent en scène les perspectives.
- Utiliser la politique Trame verte et bleue pour mettre en valeur le canal et ses abords.
- Relier le canal au territoire par des chemins et des voies douces.



Mettre en valeur le bâti et les ouvrages d’art

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Mettre en valeur le bâti et les ouvrages d’art

Les ouvrages permettant de côtoyer le canal et de le franchir sont des points d’accroche intéressants à mettre en valeur. Le pont-canal à Digoin en constitue un exemple majestueux. Les ponts offrent une découverte privilégiée du canal et en constituent l’accès le plus évident. Le franchissement d’une écluse ou le passage d’un pont constitue un événement, dont l’intérêt dépend de la qualité architecturale de l’ouvrage ainsi que de l’aménagement de ses abords. C’est souvent également un point de halte pour les usagers du canal, parfois groupé avec la présence d’un quai ou d’une maison éclusière. La grande diversité des ouvrages mérite d’être mise en valeur au fil de l’eau pour renforcer le pouvoir attractif du canal.

Pistes d’actions envisageables :
- Entretenir le patrimoine hydraulique et les petits ouvrages d’art.
- Mettre en valeur les maisons éclusières.
- Veiller à la qualité des ouvrages contemporains.
- Utiliser des matériaux en accord avec l’identité architecturale du canal : fer et pierre.
- Soigner l’aménagement des abords du canal, particulièrement près des ports et des bourgs.
- Connecter les ouvrages à leur environnement : accès piéton, liaison avec les berges…
- Créer des possibilités de se stationner à proximité des ouvrages.
- Ouvrir le paysage autour des ouvrages. Dégager la silhouette du pont.



  Valoriser la présence des étangs

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St-Eusèbe

Accompagner la reconversion des sablières ou des anciens sites miniers

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Accompagner la reconversion des sablières ou des anciens sites miniers

Les anciennes sablières et mines sont souvent identifiées par les habitants et les collectivités comme des lieux à valoriser, notamment en raison de la présence de l’eau, support d’activités récréatives, ou pour valoriser l’histoire minière ou des milieux écologiques originaux.
Pour les sites encore en exploitation, il est intéressant d’avoir une prédéfinition du projet de réhabilitation pour influencer le déroulement de l’exploitation et gagner du temps pour la remise en état future. L’identification précoce du futur gestionnaire du site est souvent la garantie d’un projet de réhabilitation abouti. La mise en valeur du site passe par un projet d’ensemble qui allie mise en scène de l’existant, insertion dans le paysage, accessibilité pour les usagers et mesures pour l’environnement.

Pistes d’actions envisageables :
- Identifier le futur gestionnaire du site réaménagé, interlocuteur principal au fil du temps pour l’évolution du site.
- Déterminer l’affectation de la carrière après exploitation : espace public ou restant privé, lieu de loisirs ou à vocation naturelle…
- Intégrer le site d’exploitation dans une prévision à long terme de l’évolution de la commune.
- Négocier le projet de remise en état avec les collectivités limitrophes.
- Faire concorder le projet futur d’utilisation du lieu avec la remise en état effectuée par l’exploitant.
- Pré-verdir et réfléchir l’installation des activités à venir.
- Rétablir des liaisons douces traversant le site ou y menant une fois le site mis en sécurité et aménagé. Reconnecter le site d’exploitation à son environnement.
- Eviter une fermeture des abords des exploitations par la végétation.
- Rendre accessibles les ambiances « entourées d’eau ».
- Pérenniser l’aspect minéral de certaines berges.
- Reprofiler les berges trop raides. Requalifier les bassins avec des formes simples, allongées dans le sens de la vallée.
- Proscrire les presqu’îles, les formes trop complexes avec de nombreux redans ou les formes trop géométriques.
- Reprofiler les berges trop raides.
- Créer des points de vue sur le site.
- Mettre en scène l’eau dans sa diversité.



Tirer parti de la présence des plans d’eau

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Tirer parti de la présence des plans d’eau

Plusieurs types d’étangs et de retenues d’eau sont présents dans le département. Certains sont forestiers, d’autres s’insèrent dans le bocage, d’autres encore sont bordés par l’urbanisation. Leur mise en valeur nécessite une approche paysagère fine en adéquation avec le site et les usages. A chaque fois les enjeux reposent sur le fait que l’eau doit composer de la manière la plus harmonieuse avec son contexte, en révélant ses atouts et permettent une fréquentation mesurée si leur statut est public. L’accessibilité à l’eau, l’ouverture des vues, la gestion de la végétation, la gestion et la qualité des ouvrages, la qualité des aménagements ou encore la prise en compte des aspects environnementaux sont à considérer.

Pistes d’actions envisageables :
- Ménager des ouvertures dans la végétation rivulaire en respectant l’environnement.
- Conserver des perspectives vers la surface de l’eau depuis les abords du lac. Maintenir des vues sur les étangs depuis l’espace public.
- Favoriser une végétation herbacée sur des berges en pentes douces pour créer une transition avec les prairies ou la forêt.
- Avoir une inscription lisible du lac dans le paysage et son site.
- Favoriser l’accès aux points de découvertes en belvédère ou à proximité du lac.
- Réaliser des aménagements de qualité sur ces points de vision.
- Conserver des aménagements simples en accord avec l’aspect naturel du lac.
- Créer des cheminements adaptés et prenant en compte les atouts du site.
- Aménager les abords du lac en évitant une artificialisation du site.
- Maîtriser le foncier autour des étangs urbains.
- Aménager en respectant l’esprit et la qualité architecturale des ouvrages. Veiller à la qualité des ouvrages contemporains.



  Bibliographie Eau et paysage

Guide

- Guide d’entretien des cours d’eau en Saône-et-Loire. DDT 71, 2016

Plaquette

- Charte départementale "Zones humides et travaux hydrauliques ruraux" Texte de la charte. DDT 71 et Chambre d’agriculture, 2011
- Charte départementale "Zones humides et travaux hydrauliques ruraux" Référentiel technique. DDT 71 et Chambre d’agriculture, 2011
- Végétation des berges et ripisylve
- Guide de la gestion de la végétation des bords de cours d’eau. Agence de l’eau Rhin-Meuse. 2000

Exemple-fiche de cas

- Aménagement d’étang - fiche de cas. CAUE 71, 2012

Ouvrage et étude

- Rivières et paysages. La Martinière 2003, Marie-France Dupuis-Tate et Bernard Fischesser.