Repères géographiques des Vallées du Clunisois

publié le 28 septembre 2018 (modifié le 2 avril 2019)

  RELIEF ET EAU

Vallées du Clunisois carte relief et eau en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois carte relief et eau

Les vallées du Clunisois sont structurées par le relief des vallées de la Guye et de la Grosne qui s’étirent sur l’arrière-côte selon un axe majoritairement nord/sud.
L’altitude varie entre 199 m, à la confluence des deux rivières, et 758 m au sommet de la Mère Boitier qui domine la vallée du Valouzin, affluent de la Grosne, sur la commune de Tramayes. Les altitudes moyennes s’échelonnent toutefois autour des 250 m à 400 m. Vers le sud, le relief s’affirme prenant un aspect plus montagnard. Les dénivelés deviennent plus importants et les vallées s’encaissent de 200 à 400 m.
Au nord, la vallée de la Guye présente un profil varié, alternant des portions où elle s’encaisse de 150 à 180 m, de Ste-Hélène à Genouilly, puis un profil plus évasé jusqu’à Sigy-le-Châtel, en aval duquel elle se resserre jusqu’à Salornay, avant de faire un vaste coude et de s’élargir amplement jusqu’à la confluence avec la Grosne. La Gande, qui la rejoint à Salornay, ouvre au sud-ouest avec ses nombreux affluents, un vaste éventail (bassin de Donzy-le-National), dont les reliefs adoucis s’adossent à une crête forestière affirmée, ponctuée de monts élevés (Butte de Suin à 600 m, Ste-Colombe à 501 m, Laurandon à 512 m).
Au sud, la vallée de la Grosne, forme une vallée à la direction plus linéaire, orientée Sud-Nord. Hormis la Guye, la rivière ne collecte que de petits affluents. Au sud de Ste-Cécile, elle est longée par la vallée du Valouzin qui lui est parallèle. Les reliefs, très affirmés au sud, s’estompent progressivement vers le nord, la vallée passant d’un caractère presque montagnard à des modelés plus doux.
Les deux rivières s’écoulent vers la Saône à travers la vaste ouverture qui sépare les Côtes Chalonnaise et Mâconnaise.

La Gande et ses nombreux affluents, ouvrent un vaste éventail (bassin de Donzy-le-National), dont les reliefs adoucis s'adossent à une crête forestière affirmée, ponctuée de monts élevés (Butte de Suin à 600m, Ste-Colombe à 501 m, Laurandon à 512m. Au premier plan les fermes du Champ Matron et du Clous Cortot, en arrière-plan le village de Buffières. en grand format (nouvelle fenêtre)
La Gande et ses nombreux affluents, ouvrent un vaste éventail (bassin de Donzy-le-National), dont les reliefs adoucis s’adossent à une crête forestière affirmée, ponctuée de monts élevés (Butte de Suin à 600m, Ste-Colombe à 501 m, Laurandon à 512m. Au premier plan les fermes du Champ Matron et du Clous Cortot, en arrière-plan le village de Buffières.


 

  ROCHE ET SOL

Vallées du Clunisois carte géologique en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois carte géologique

Le Clunisois regroupe une série de vallées globalement orientées vers le nord, qui s’ouvrent de plus en plus vers l’aval en un paysage de douces collines. Les roches sont des écailles de roches sédimentaires de l’ère secondaire, prises en sandwich entre deux blocs granitiques : à l’est et au sud, la dorsale qui borde les monts du Mâconnais, à l’ouest, les coteaux qui forment la bordure du grand bloc granitique du Haut Charolais.
Cette organisation très chahutée témoigne des grands chocs de l’émergence des Alpes à l’ère tertiaire, typiques de tout l’est du Massif central. Des morceaux entiers de la croûte terrestre, lourdement chargés des dépôts du secondaire, ont basculé sur leur flanc.

À la fin de l’ère tertiaire, Guye et Grosne arrachent aux coteaux, des sables et des argiles et les redéposent à leurs pieds sur de larges terrasses, avant de rejoindre le grand lac bressan du pliocène. Au quaternaire, les rivières recouvrent le fond des grandes vallées d’un large lit d’alluvions argileux. Les collines centrales sont taillées dans le matériau secondaire, des calcaires et marnes du jurassique ; sur les collines au-dessus de Taizé, de Cormatin par exemple, les collines sont couvertes d’un damier de grands champs céréaliers.

Le grès triasique est également présent. Quelques hauteurs boisées le signalent, comme la dorsale qui, sur 8 km de long, barre le paysage au nord de St-André-du-Désert.

La Guye trace sa vallée vers le Sud avant d’obliquer vers le nord quand elle rejoint la Grosne à l’exutoire de Salornay. Les deux rivières bifurquent ainsi à la faveur d’une percée, dans une dorsale de collines afin de rejoindre ce même exutoire.

Les terrasses hautes déposées par la Guye et la Grosne, sont composées de sables argileux. La majeure partie des villages s’y sont implantés. Vouées à une prairie grasse, leurs collines sont couvertes d’un bocage très typé et très lisible, avec ses haies basses jalonnées d’arbres très espacés. Les lignes des haies dessinent les douces ondulations tandis que les arbres multiplient les plans et les arrières plans, donnant de la profondeur au paysage. L’ensemble est toujours encadré au loin par des crêtes boisées.

Vallées du Clunisois - La roche  en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois - La roche
Les roches sont disposées globalement en bandes orientées nord-sud. De longues écailles de croûte terrestre ont basculé sur la droite, en glissant le long de failles (trait noir épais). Les roches secondaires sont des calcaires et marnes jurassiques (bleu) et le grès triasique (violet). Elles sont encadrées, à droite et à gauche, de massifs granitiques (orange et rouge).
À droite, les crêtes sont la pointe nord d’une dorsale qui arrive du Beaujolais, avec des granites (rouges) et des laves volcaniques du viséen (gris marron) qui ferment les horizons du Mâconnais.
À gauche, les coteaux cristallins (rouge et orange) se rattachent au Haut Charolais.
Vallées du Clunisois - Le sol  en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois - Le sol
Les alluvions en partie inondable (vert) marquent les vallées principales. Les collines qui les dominent sont argilo-calcaires au centre (marron).
En rive droite ici, au pied des blocs granitiques, le piémont de terrasses est un sol sablonneux-argileux (violet clair).
Le violet plus foncé signal les crêtes granitiques (violet foncé) et les pentes sur grès au 1er plan à gauche (jaune) sont des sols maigres et acides, peu fertiles.
Vallées du Clunisois - L'occupation humaine  en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois - L’occupation humaine
Villages et routes se concentrent dans les grandes vallées, au pied des coteaux ou à proximité de la vallée inondable.
La forêt recouvre les pentes et les crêtes, mais aussi quelques terrasses sablo-argileuses aux sols acides, en particulier sur toute la rive droite de la Grosne.
Plusieurs petits terroirs céréaliers apparaissent sur des collines argilo-calcaires : autour de Cluny et à proximité de la confluence. Tout le reste est recouvert d’un bocage de haies basses avec des arbres espacés.
 
Les roches sont disposées globalement en bandes orientées nord-sud. Au nord, les roches calcaires et les marnes jurassiques de l'arrière-côte chalonnaise sont bordées à l'ouest de massifs granitiques. Le relief jurassique de St-Clément-sur-Guye (village au premier plan) forme une barrière rectiligne entre les vallées de la Guye et de son affluent, le ruisseau des Rigoulots. en grand format (nouvelle fenêtre)
Les roches sont disposées globalement en bandes orientées nord-sud. Au nord, les roches calcaires et les marnes jurassiques de l’arrière-côte chalonnaise sont bordées à l’ouest de massifs granitiques. Le relief jurassique de St-Clément-sur-Guye (village au premier plan) forme une barrière rectiligne entre les vallées de la Guye et de son affluent, le ruisseau des Rigoulots.


 

  AGRICULTURE

Vallées du Clunisois carte agriculture en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois carte agriculture

Un terroir de transition entre Est et Ouest

Les Vallées du Clunisois forment un espace de transition entre l’est du département où cultures et élevage laitier dominent, la côte viticole et l’ouest bocager voué à l’élevage bovin allaitant. Avec environ 80 % de la SAU occupée par les surfaces fourragères, les prairies bocagères occupent majoritairement l’espace. L’activité dominante est clairement tournée vers l’élevage bovin allaitant, mais on trouve dans le sud, un élevage bovin laitier significatif. Comme dans les territoires de l’ouest, l’élevage ovin et caprin accompagne les bovins allaitants, valorisant particulièrement les prairies plus pauvres.
On retrouve toutefois ici des cultures (essentiellement des céréales) dans une proportion plus importante que dans le Charolais ou le Brionnais. De même sur la frange est, où le substrat calcaire est présent, quelques petites parcelles de vignes prennent place dans ce territoire d’arrière côte, reliques d’un vignoble important jusqu’au milieu du XVIème siècle, qui a quasiment disparu lors des crises du vignoble liées au mildiou et surtout au phylloxéra, fin XIXème.

Le paysage de haies basses très graphiques du Clunisois n’a pas toujours existé. Ce bocage s’est systématisé dans la phase de développement rapide de l’élevage d’embouche, qui débute à la fin du XVIIIe siècle. Les haies servant de clôture, l’usage est alors de les laisser remonter pendant une dizaine d’années avant de les « plesser », c’est-à-dire de coucher leurs branches pour, à la fois, restaurer la clôture, récolter le petit bois de feu, et redonner de la lumière à l’herbe. À l’époque, le paysage est donc composé d’une juxtaposition de tronçons de haies de toutes les hauteurs : un mètre environ pour celles qui viennent d’être rénovées, et jusqu’à 7 à 10 m de hauteur pour celles qui arrivent en fin de cycle. Ces pratiques ont été en partie abandonnées après-guerre, où les agriculteurs ont dans un premier temps composé avec de la clôture barbelé, délaissant de plus en plus la récolte de ce petit bois difficile à valoriser. Un nouvel outil d’entretien, le gyrobroyeur, apparaît autour de 1975. Dès 1980, il s’est généralisé, et l’ensemble des haies est désormais taillé sur trois faces chaque hiver, offrant un aspect aussi soigné que les lignes de buis d’un jardin à la française.

Avec environ 80 % de la SAU occupée par les surfaces fourragères, les prairies bocagères occupent majoritairement l'espace. On retrouve toutefois ici des cultures (essentiellement des céréales). De même sur la frange est où le substrat calcaire est présent, quelques petites parcelles de vignes prennent place dans ce territoire d'arrière côte. La vallée de la Grosne avec la Ferme de la Grange Sercy au premier plan, en arrière-plan Ameugny à droite et Cormatin au bord de la Grosne : les prairies bocagères dominent, encadrées dans ce secteur au relief plus doux par de vastes parcelles cultivées. en grand format (nouvelle fenêtre)
Avec environ 80 % de la SAU occupée par les surfaces fourragères, les prairies bocagères occupent majoritairement l’espace. On retrouve toutefois ici des cultures (essentiellement des céréales). De même sur la frange est où le substrat calcaire est présent, quelques petites parcelles de vignes prennent place dans ce territoire d’arrière côte. La vallée de la Grosne avec la Ferme de la Grange Sercy au premier plan, en arrière-plan Ameugny à droite et Cormatin au bord de la Grosne : les prairies bocagères dominent, encadrées dans ce secteur au relief plus doux par de vastes parcelles cultivées.


 

  ARBRE ET FORET

Vallées du Clunisois carte arbre et forêt en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois carte arbre et forêt

Des crêtes boisées

Classiquement, les boisements occupent pour l’essentiel, les terres maigres et pentues des versants et des crêtes. Leur répartition varie d’est en ouest sous l’influence du changement de substrat, calcaire à l’est, granitique et gréseux à l’ouest. Elle varie également du nord au sud avec l’élévation progressive du relief vers le sud.
Au sud, sur les reliefs affirmés (sur substrat granitique et gréseux) formant la limite ouest des Vallées du Clunisois, les boisements forment des massifs plus importants, dominés par les feuillus (chênes rouvre et pédonculé, frêne, châtaignier, charme, merisier) ponctués de plusieurs plantations de conifères (douglas, pin sylvestre).
Au nord-est, les boisements occupent la plupart des sommets mais ils sont plus fragmentés et ne constituent que rarement un massif important. Sur les hauteurs calcaires, le type de peuplement le mieux représenté est la chênaie thermophile, constituée de peuplements de chêne sessile mêlés de chêne pubescent, érable champêtre, coudrier, charme, alisier, tilleul et cytise.
Les surfaces forestières relèvent très majoritairement de la propriété privée, mais on trouve quelques forêts domaniales (forêt domaniale de Cluny, des Trois Monts, de Grosne, de Chapaize ), communales (de Cluny, de Champagny ) et sectionales.

Au sud, sur les reliefs affirmés des Vallées du Clunisois, les boisements forment des massifs plus importants, dominés par les feuillus (chênes rouvre et pédonculé, frêne, châtaignier, charme, merisier) ponctués de plantations de conifères (douglas, pin sylvestre). Versants forestiers de la vallée du Valouzin à St-Point en grand format (nouvelle fenêtre)
Au sud, sur les reliefs affirmés des Vallées du Clunisois, les boisements forment des massifs plus importants, dominés par les feuillus (chênes rouvre et pédonculé, frêne, châtaignier, charme, merisier) ponctués de plantations de conifères (douglas, pin sylvestre). Versants forestiers de la vallée du Valouzin à St-Point


 

  URBANISME

Vallées du Clunisois carte urbanisme en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois carte urbanisme

Composée de communes de 100 à 700 habitants (Cluny exceptée), les villages des Vallées du Clunisois présentent un contraste nord/sud assez marqué. Au nord, les villages regroupent l’essentiel de l’habitat et les quelques écarts sont groupés en hameaux. Au sud au contraire, l’habitat tend à s’éclater en hameaux, en fermes isolées nombreuses et les villages restent de petite taille.
Les implantations villageoises sont très variées, sans qu’une dominante ne se dessine. Plusieurs villages ont privilégié des situations perchées sur des crêtes (Villeneuve-en-Montagne, le Martrat, St-Martin-du-Tartre, St-Maurice-des-Champs, St-Clément-sur-Guye, St-Martin-la-Patrouille, St-Marcellin-de-Cray, Taizé, Ameugny, La Vineuse…) d’autres, des versants ensoleillés (Sassangy, Rimont, Bissy-sur-Fley, Fley, Collonge-en-Charollais, Sigy-le-Châtel, Bonnay, Brandon, Tramayes …). Enfin, nombreux sont également les villages implantés dans les vallées de la Guye (Ste-Hélène, Savianges, Germagny, Genouilly, Joncy, St-Huruge, Chevagny-sur-Guye, Passy, Salornay-sur-Guye, Cortevaix …) et dans une moindre mesure dans la vallée de la Grosne, sous influence clunisienne forte (Cormatin, Cluny, Massilly, Ste-Cécile, Clermain, St-Pierre-le-Vieux).

L’influence clunisienne

Cluny : la ville-abbaye est le cœur de cette unité. Avec 4 900 habitants c’est la seule ville du territoire. La ville-abbaye de Cluny s’est établie non loin de la Grosne, sur le versant ouest, et la maîtrise hydraulique de la Grosne constitue un des éléments majeurs de son développement.
Vers l’an 1000, une partie importante de ce terroir est défrichée à mesure de l’implantation de communautés monastiques dépendant de l’ordre de Cluny. Le monastère est fondé en 910. Il reçoit rapidement des donations importantes qui lui permettent d’échapper au contrôle des évêques. L’influence de cette abbaye connaît une apogée dans la seconde moitié du XIe siècle, quand des barons bourguignons qui s’engagent dans les premières croisades et dans la Reconquista espagnole rapportent une partie de leurs gains et de leurs butins aux abbayes afin d’assurer le salut de leurs âmes.
L’appropriation de la vallée par le monastère a marqué profondément le paysage. A la fin du XIème siècle, l’abbaye de Cluny maîtrise la puissance hydraulique sur la Grosne depuis Mazille au sud, jusqu’à La-Chapelle-de-Bragny au nord (dans l’unité de la Vallée de la Saône). La rivière est alors fortement équipée en moulins (en moyenne 1 moulin par 1,2 km). Aujourd’hui les vestiges des digues des étangs et quelques rares moulins constituent les seuls témoins des nombreux ouvrages construits.
En 1940, un religieux protestant fonde la communauté de Taizé. Ce village agricole est situé sur le rebord d’un petit plateau calcaire dominant la Grosne, mais il est surtout situé à proximité immédiate de la ligne de démarcation. Dans les décennies qui suivent, ce site attirera des milliers de visiteurs venant de toute l’Europe, et deviendra ainsi une vitrine emblématique du Clunisois.
On peut noter également la présence du carmel de Mazille, construit vers 1970, dont la silhouette contemporaine émerge au milieu des arbres, sur une butte dominant le village.

Un réseau routier principal de fond de vallée

Au sein de ce territoire au relief affirmé, les routes principales ont logiquement privilégié les implantations en vallée. C’est notamment le cas pour la RD980 prolongée par la RD981, voies principales de circulation nord/sud, qui longent la Grosne. La RCEA (ex RN79) qui traverse les Vallées du Clunisois d’est en ouest, emprunte l’axe de la vallée de la Grosne puis la vallée de la Noue.
Au nord, cette logique est moins nette, car le relief plus modéré contraint moins les implantations des villages et donc des routes les reliant.

Les implantations villageoises sont très variées, sans qu'une dominante ne se dessine. Tramayes implanté sur le versant ensoleillé d'un col, forme un bourg de 1000 habitants dans la haute vallée du Valouzin. en grand format (nouvelle fenêtre)
Les implantations villageoises sont très variées, sans qu’une dominante ne se dessine. Tramayes implanté sur le versant ensoleillé d’un col, forme un bourg de 1000 habitants dans la haute vallée du Valouzin.


 

  PATRIMOINE

Vallées du Clunisois carte patrimoine en grand format (nouvelle fenêtre)
Vallées du Clunisois carte patrimoine

Patrimoine culturel

La ville-abbaye de Cluny concentre une grande partie du patrimoine protégé au titre des sites ou des monuments historiques :
- Sites inscrits de l’Abbaye, de la Place Notre-Dame, de la Maison de « Bel Air » et abords.
- Sites classés du Tilleul d’Abélard, des Hêtre et fontaine des Croix, du Chêne de la Corbette.
- Monuments historiques : ancienne abbaye, église ND, plusieurs maisons, fontaine des Serpents…
Le périmètre de la ville « intra-muros » est par ailleurs soumis à plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine.

Le Village de Sigy-le-Châtel présente également un ensemble d’intérêt patrimonial (site inscrit et monument historique).

Hors de Cluny, les protections concernent essentiellement des églises (églises de Vaux à Jalogny, d’Ameugny, de Saint-Maurice-des-Champs …) et châteaux (châteaux de Berzé-le-Châtel, de Lourdon à Lournand, Cormatin…). A noter le carmel de Mazille, monument du XXème s , inscrit en 2013.

Patrimoine naturel

Dans ce territoire aux paysages variés, les milieux naturels sont riches et bénéficient de plusieurs protections concernant les milieux bocagers, forestiers, humides ainsi que les pelouses calcaires.

La ville-abbaye de Cluny est un des sites patrimoniaux phare du département. Elle concentre un grand nombre de patrimoines protégés au titre des sites ou des monuments historiques en grand format (nouvelle fenêtre)
La ville-abbaye de Cluny est un des sites patrimoniaux phare du département. Elle concentre un grand nombre de patrimoines protégés au titre des sites ou des monuments historiques