Les enjeux paysagers liés à la route et au chemin

publié le 15 janvier 2019 (modifié le 14 juin 2019)

Le paysage perçu depuis la route est souvent la première impression du territoire et l’image du département en dépend. C’est aussi l’un des principaux paysages quotidiens de ceux qui y vivent.
Dans les collines, les routes empruntent souvent les lignes de crête, reliant les villages dont beaucoup sont situés en hauteur. La route traverse les bourgs, passe par des points hauts et des vallées. Les voies offrent de larges vues panoramiques sur les paysages du département.

  Valoriser les itinéraires majeurs de découverte

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Vinzelles


Mettre en valeur les grands axes vitrines du département

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Mettre en valeur les grands axes vitrines du département

Les voies principales concentrent l’essentiel du trafic de transit qui traverse le département et constituent souvent la première perception des paysages de la Saône-et-Loire. Ces axes constituent autant de vitrines qu’il est important de prendre en compte. La mise en scène du paysage perçu par l’usager revêt une importance pour l’image du département. Les voies ferrées ne doivent également pas être oubliées notamment aux abords des grandes villes. Il convient d’être particulièrement vigilant sur l’évolution des paysages perçus depuis ces axes.
Les enjeux paysagers varient selon les axes considérés, ainsi, à titre d’exemple mais de façon non exhaustive :
- l’A6, la RD 906, la voie ferrée dans la vallée de la Saône avec des enjeux de maîtrise de l’étalement urbain, de perception du coteau ou encore de la rivière.
- la RN 79 traversant la Côte Mâconnaise et le Charolais avec des enjeux concernant les vues sur le paysage viticole (étalement urbain, château, vignes, relief), puis sur la perception du bocage et les périphéries de Charolles et Paray-le-Monial.
- la RN 70 traversant le Bassin-Minier avec des enjeux de vitrine sur les activités, les usines, de maîtrise de l’étalement urbain, de perception du canal et des étangs, ou encore des poches agricoles.

Pistes d’actions envisageables :
- Mettre en valeur le paysage perçu depuis les grands axes.
- Révéler les points forts du paysage, ouvrir des vues.
- Créer des points d’arrêts, en faciliter l’accès.
- Maîtriser les implantations bâties limitrophes de l’axe.
- Maîtriser l’urbanisation autour des points d’échanges.
- Accompagner la route d’actions paysagères à l’échelle de l’ensemble du tracé.
- Mettre en place des chartes d’itinéraires.


Accompagner les infrastructures d’un projet de paysage

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Accompagner les infrastructures d’un projet de paysage

Les grands axes nous proposent bien souvent des aménagements standardisés, qui contribuent à banaliser les parcours en les rendant similaires : terrassements standards des talus, plantations qui comblent l’espace, abattage sans remplacement des alignements majestueux d’arbres… La route peut devenir un vecteur de découverte des paysages à condition que sa conception s’attache à valoriser l’identité des territoires traversés : calage des modelés et des plantations afin de valoriser les ouvertures sur le paysage et les points de vue intéressants, prise en compte des contrastes du paysage dans les ambiances routières, mise en valeur des composantes paysagères. Le projet routier est également une opportunité de création de paysage aussi bien à l’échelle de l’ouvrage que du territoire traversé : création de nouveaux événements majeurs (ouverture de points de vue, franchissements de vallée, mise à nu des couches géologiques…), composition d’un nouveau paysage par le projet routier (ouvrages d’art magnifiant la traversée de la vallée, grands alignements d’arbres signalant le tracé dans la plaine…). La gestion des abords directs de la route a une grande importance dans la perception des parcours des paysages et mérite une attention particulière.

 

Pistes d’actions envisageables :
- Mettre en place une charte d’itinéraire ou des actions du type 1% paysage sur les grands axes.
- Adapter les aménagements à l’identité paysagère des lieux.
- Mettre en scène les itinéraires en fonction des séquences paysagères.
- Raisonner les emprises et les modelés en fonction du paysage traversé. Limiter les remblais-déblais qui déconnectent la voie des paysages qu’elle traverse. Veiller à la qualité des talus ou des murs de soutènement.
- Adapter les choix de plantations à l’identité des paysages traversés. Pérenniser et planter des alignements d’arbres sur des itinéraires choisis.
- Élaborer des plans de gestion des dépendances vertes. Gérer la végétation proche de la route afin de pérenniser les vues.
- Diversifier et modeler les lisières forestières.
- Révéler les franchissements de cours d’eau et les événements du relief.
- Valoriser les couches géologiques dans les situations en déblais.
- Aménager des aires d’arrêt attractives aux endroits clés du paysage.
- Adapter et positionner le mobilier routier et les réseaux pour ne pas pénaliser ou parasiter les panoramas.


  Affirmer la qualité des traversées et des entrées de bourg

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Rancy


Révéler l’entrée dans la ville

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Révéler l’entrée dans la ville

L’entrée dans le bourg constitue le passage du paysage agricole à celui de la ville. Après une découverte de la silhouette urbaine, l’entrée constitue une séquence plus ou moins longue, ou parfois une transition plus nette. L’aménagement des abords de la voie participe à la qualité de cette progression, en marquant la transition (ou la rupture suivant les contextes) depuis la route vers une rue au caractère urbain : resserrement de la voie, aménagement structurant l’espace (alignement d’arbres, haie basse, contre-allée, revêtement de sol…), maîtrise des vues et des perspectives…. L’aménagement de la voie et de ses abords permet également de redonner une unité au tissu urbain parfois disparate des périphéries. L’enjeu est également de maîtriser finement les développements urbains futurs qui contribueront fortement au caractère de l’entrée.

 

Pistes d’actions envisageables :
- Mettre en valeur les vues au fur et à mesure de l’approche du bourg. Mettre en scène le clocher ou le bâti en ligne de mire.
- Créer un événement marquant l’entrée, mettre en valeur un élément repère : pont, moulin, rivière, cimetière, alignement d’arbres…
- Soigner l’aménagement et la gestion des voies d’accès au bourg et de leurs abords. Enfouir les réseaux aériens.
- Conserver ou préempter des emprises publiques le long des voies pour aménager l’entrée. Requalifier les pénétrantes en rue ou en boulevard.
- Aménager les abords de la voie pour redonner une unité à une urbanisation parfois disparate.
- Maîtriser les implantations bâties limitrophes de la voie d’entrée (recul, front urbain). Eviter l’urbanisation linéaire ou le mitage qui forment trop souvent le premier contact avec le bourg.
- Donner une unité aux zones d’activités. Mutualiser et planter les parkings des zones commerciales.


Aménager les traversées

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Aménager les traversées

La traversée du village ou du bourg doit signifier au conducteur qu’il est bien en ville, avec tout ce que cela comporte (orientation, vitesse, stationnement, piéton, voie douce). L’aménagement doit être adapté au contexte, rural ou urbain selon les cas, afin de respecter l’identité du bourg. Il s’agit d’éviter les solutions techniques localisées pour ralentir les véhicules au profit d’une réflexion plus étendue. L’emprise de la chaussée doit se faire plus discrète pour redonner une importance aux places, aux espaces piétons, aux mails, aux allées… Le long des grands axes, il est nécessaire de concilier le passage du transit routier et le maintien d’un cadre de vie local de qualité. Dans les villages ou les bourgs la traversée devient une rue habitée, un boulevard urbain, ou encore une place centrale. Une traversée aménagée permet de restructurer l’espace public et de donner ainsi une certaine unité aux lieux.

Pistes d’actions envisageables :
- Marquer la transition route-rue : réduire la largeur de la chaussée, aménager les bas-côtés.
- Hiérarchiser les espaces publics.
- Créer les premiers plans le long de la voie pour former une transition : plantation d’arbres par exemple.
- Penser aux arbres dans l’aménagement des espaces publics : arbre isolé ou mail sur une place, alignements d’arbres le long des voies…
- Valoriser tous les événements (croisement, circulation douce, passage de l’eau) rencontrés par la voie principale traversant le bourg.
- Privilégier une continuité des aménagements pour conserver l’ambiance des traversées.
- Aménager des déplacements doux depuis la périphérie jusqu’au centre.
- Mettre en valeur les petits éléments du patrimoine.
- Composer ou recomposer l’urbanisation en périphérie du bourg en tenant compte de la voie d’entrée.
- Imposer un traitement des arrières de parcelles dans les zones d’activités le long de la traversée.
- Établir des règles simples de composition des futures tranches urbaines dans les documents d’urbanisme.


  Valoriser les événements du paysage routier

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St-Etienne-en-Bresse


Prendre en compte le paysage des itinéraires

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Prendre en compte le paysage des itinéraires

La route est un vecteur de découverte, un lieu d’interface et de médiation entre l’usager et le paysage. L’attrait d’un itinéraire tient au fait qu’il révèle la qualité, la particularité et la diversité des lieux traversés ainsi que les évènements qui jalonnent les parcours. Il s’agit par exemple du basculement dans une vallée, d’une porte forestière, d’une situation en belvédère, de vue sur un coteau ou un village-perché, de la perception du cours d’eau ou encore du franchissement de la rivière. On aurait tendance à oublier, à force de passer devant quotidiennement, ce qui fait l’atout et l’identité d’un paysage, quel qu’il soit. Voir et mettre en scène les parcours implique une gestion des abords directs mais parfois aussi de périmètres plus larges. De nombreux petits éléments complètent l’animation des routes. Il peut s’agir d’un pont, d’un muret de soutènement ou bien de l’arbre-signal au carrefour. L’enjeu est d’animer les parcours en valorisant la variété des lieux traversés et de révéler l’identité des paysages côtoyés.

Pistes d’actions envisageables :
- Ouvrir des vues depuis les routes (belvédère, fond de vallée).
- Inciter à gérer les plantations proches de la route (bois, peupliers) pour favoriser une perception de qualité.
- Révéler les points de basculement du relief : ouvrir les vues, renforcer l’effet de surprise en créant des contrastes.
- Préserver les arbres isolés, les bosquets, les murets en pierre, les haies basses qui accompagnent la route.
- Créer des points d’arrêts, entretenir les points de vue.
- Mettre en valeur les ponts et les cours d’eau.
- Favoriser l’ouverture des prairies et des champs en fond de vallée et à proximité du cours d’eau.
- Maîtriser l’occupation du sol aux abords de la route qui peuvent pénaliser les vues : bâtiment ou boisements oblitérant les vues.
- Promouvoir les alignements d’arbres sur des itinéraires identifiés.
- Prévoir un plan de gestion des dépendances routières.


Veiller à l’aménagement des carrefours

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Veiller à l’aménagement des carrefours

Ce sont des lieux de réorientation où l’attention est plus sollicitée par rapport aux sections courantes. Vu de loin une bonne perception des carrefours permet d’anticiper cet événement sur le parcours. Le ralentissement à l’abord du croisement accentue l’importance visuelle des abords de la route. L’enjeu est que son aménagement reste sobre tout en dépassant le seul aspect sécuritaire. Il est également important que celui-ci s’accorde avec le paysage alentour.

 

Pistes d’actions envisageables :
- Marquer le carrefour par des arbres dans les paysages ouverts. Utiliser les arbres de haut-jet qui laissent passer le regard et signalent le carrefour de loin.
- Créer une clairière au niveau des carrefours forestiers.
- Rester sobre dans l’aménagement des giratoires et des voies d’accès. Eviter une trop grande artificialisation des aménagements des galettes centrales des giratoires.
- Conserver un vocabulaire simple évoquant la route et non le jardin (prairie, plantation d’arbres, de haies…). Ne pas déconnecter le carrefour de son site par des talus ou des plantations horticoles.
- Concevoir les croisements et les giratoires avec sobriété dans l’esprit du paysage alentours.


  Retrouver des chemins quotidiens

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St-Micaud


Préserver et gérer les chemins ruraux

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Préserver et gérer les chemins ruraux

Les chemins constituent l’espace public rural. La reconnaissance des paysages tient pour partie au fait de pouvoir les fréquenter à pied ou en vélo, ce qui permet de nombreux arrêts et vues révélant les particularités de ce territoire. L’enjeu est de favoriser l’accessibilité des paysages y compris ceux qui paraissent plus ordinaires, tant pour les habitants que les gens de passage. La diversité des itinéraires, des dénivelés, ou encore des vues, doit être l’occasion de révéler l’essence des lieux. Cela passe par la mise en valeur des chemins et des nombreux éléments qui animent les parcours : franchissement d’un cours d’eau, point de vue sur la vallée ou le village, belvédère, chapelle… Tout cela implique également une grande concertation avec les agriculteurs qui travaillent au sein de ces territoires et participent grandement à son image.

Pistes d’actions envisageables :
- Conserver et valoriser les chemins dans les réaménagements fonciers. Eviter la desserte agricole en cul de sac.
- Conserver une maîtrise foncière publique des chemins.
- Créer ou mettre en valeur des événements simples le long des parcours : vue, arbre isolé majestueux, accès à l’eau…
- Relier les chemins aux villages et aux bourgs. Retrouver un chemin de tour de village.
- Créer des départs de chemins bien identifiables. Prévoir des accès et des stationnements pour donner accès aux chemins de randonnée. Continuer de mettre au point des itinéraires de randonnées. Rétablir des continuités aujourd’hui encore absentes.
- Soigner les itinéraires en balcon en dégageant ou en préservant les vues.
- Dégager des points de vue sur l’eau.
- Accompagner certains chemins de fruitiers ou d’arbres de haut jet.
- Proposer des itinéraires de découverte liés aux productions agricoles emblématiques.


Penser au cheminement doux dans la ville

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Penser au cheminement doux dans la ville

Pouvoir se déplacer autrement qu’en voiture dans et autour d’une agglomération, d’un bourg ou d’un village est un atout considérable, vecteur de développement durable. Aller à l’école à pied, traverser la ville en côtoyant ses atouts paysagers (Patrimoine bâti, cours d’eau, fleuve, venelles, berges du canal) sans subir le trafic automobile, bénéficier de liaisons douces entre les différents quartiers, pouvoir se promener autour du village sur un chemin public… constituent des atouts pour le cadre de vie des habitants.

Pistes d’actions envisageables :
- Faire un recensement de toutes les emprises disponibles.
- Prévoir des emprises réservées dans les documents de planification.
- Utiliser la préemption pour constituer des itinéraires cohérents.
- Aménager des circulations sécurisées et de qualité sur les emprises publiques.
- Coordonner ces déplacements dans une logique de réseau.
- Aménager la périphérie urbaine en prenant en compte les circulations douces. Relier la ville à sa périphérie.
- Tenir compte des particularités du site et des éléments du paysage à révéler.


 

  Valoriser les sites et itinéraires singuliers

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Solutré-Pouilly, Vergisson


 

Révéler des lieux d’intérêt local

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Révéler des lieux d’intérêt local

Au-delà des sites bien identifiables ou reconnus, la Saône-et-Loire offre de nombreux lieux en apparence plus anodins mais qui forgent l’attrait du territoire. Le côté spectaculaire n’est pas la priorité, mais une succession de charmes parfois ponctuels peut représenter une certaine force. Il est important que chacun puisse se les approprier. L’enjeu ici est d’apporter une attention particulière, de gérer, de révéler, ou faire connaitre ces endroits. Ceci s’effectue en rendant possible l’accessibilité, en communiquant, en gérant.. Cela passe par la considération des nombreux évènements qui animent les parcours et méritent d’être entretenus et mis en valeur : franchissement d’un cours d’eau, point de vue sur la vallée ou le village, traversée de vallée, point d’arrêt… De nombreuses actions visant à rendre plus visibles les paysages sont ainsi à considérer.

Pistes d’actions envisageables :
- Repérer et choisir des sites potentiellement évocateurs mais non reconnus.
- Conserver une maîtrise foncière publique des chemins ou des lieux à valoriser.
- Créer des évènements simples le long des parcours : vue, arbre isolé majestueux, accès à l’eau…
- Mettre au point des circuits attractifs : thème, choix du parcours, du mobilier, halte…
- Créer des départs de liaisons bien identifiables. Prévoir des accès et des stationnements pour donner accès aux chemins de randonnée.
- Etudier des ouvertures localisées du paysage dans les sites forestiers.
- Soigner les itinéraires en balcon en dégageant ou en préservant les vues.
- Moduler les lisières forestières et mettre en valeur les carrefours.
- Dégager des points de vue sur l’eau.
- Donner accès à l’eau et aménager des lieux au bord de l’eau.
- Coordonner les actions avec celles sur les sites naturels.
- Avoir des actions plus larges sur des sites avec un fort potentiel (panorama, coteau…).


Préserver et accompagner les sites singuliers

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Préserver et accompagner les sites singuliers

La Roche de Solutré a fait l’objet d’une mise en valeur soignée dans le cadre d’un projet concerté de valorisation et de protection. Certains secteurs plus étendus, comme les Côtes et leurs vignobles, méritent une réflexion pour leur mise en valeur. D’autres sites, dans leur état actuel, dégagent un charme singulier (Monts, belvédère, rebord de côte) et laissent une impression profonde à celui qui les découvre. Une réflexion pour les inventorier, faire le point sur leur potentialité et leur statut, les faire connaître et les aménager, le cas échéant, est à considérer. L’important est de concilier leur fréquentation avec la préservation de leur singularité. Dans tous ces lieux fréquentés, la qualité des aménagements d’accueil doit être exemplaire : routes d’accès, stationnement, belvédère, chemins, mobilier, informations, gestion de la végétation… Les choix pour l’aménagement d’un site sont majeurs pour susciter l’émotion ou au contraire la détruire. Et c’est là tout l’enjeu pour conserver la force évocatrice de ces lieux emblématiques où pouvant le devenir.

 

Pistes d’actions envisageables :
- Faire un bilan des sites à valoriser au-delà des protections existantes.
- Promouvoir et aménager des sites aujourd’hui peu valorisés.
- Aménager en respectant l’esprit des lieux (sentier, belvédère, stationnement). Etudier l’insertion paysagère des bâtiments touristiques.
- Eviter un traitement trop routier des stationnements et des accès.
- Maintenir et valoriser les points de vue. Gérer la végétation pour les révéler et leur conserver un pouvoir attractif.
- Allier découverte progressive et effet de surprise, dans l’approche du site.
- Favoriser les vues successives, lointaines à proches.
- Maîtriser l’urbanisation pour éviter les covisibilités.
- Aménager des circuits de découverte. Faire découvrir les milieux naturels par des circuits choisis.
- Faire vivre les sites par le développement d’animations in situ de manière ponctuelle ou plus pérenne.
- Valoriser les paysages les plus fréquentés par un plan de paysage.


  Bibliographie Routes, chemins et paysage

Plaquette

- Charte route et paysage, Vers une stratégie globale d’aménagement et de gestion des routes de Saône-et-Loire. Conseil général et CAUE 71, 2010
- Les alignements d’arbres. DGUHC,2006

Ouvrage et étude

- Les arbres de bord de route et la sécurité routière, 2014
- Les plantations d’alignement le long des routes, chemins, canaux, allées. IDF, 1988

Guide

- Concevoir les parkings en milieu naturel. ATEN, 1999

Exemple-fiche de cas

- Aménagements aux abords de la roche de Solutré. CAUE 71 ,2009